DES BOURRINS ...
Pas de post la semaine dernière !
Et pour cause, il ne s'est rien passé... Les couvreurs avaient prévenu, ils ne viendraient pas du 2 au 9 juillet. OK. Je m'attendais à les revoir cette semaine et puis NON... J'attends, on verra bien... Tout allait bien jusquà présent dans mon chantier. Les dates étaient bien calées, bonne coordination entre les artisans. Ça roulait...
En gros, il ne s'est rien passé la semaine dernière ...
A part le déluge qui a transformé la future terrasse en mini piscine...
Et le torrent d'eau qui est entré, côté rue, dans la maison...
C'est normal, j'ai rien que trois bâteaux sur la façade ... ça aide !
Du coup, j'ai fait la connaissance de Monsieur le Maire qui a pris bonne note...
Et depuis lundi, le chantier revit à nouveau... Enfin...
L'un de mes artisans favoris devait descendre tous les plafonds en torchis et sabler les poutres. Il a préféré sous traiter, finalement. Il faut dire que manger la poussière de tout ce torchis vieux de plusieurs décennies n'avait rien de réjouissant ! Je peux comprendre. Là où je suis moins compréhensive c'est qu'il m'a envoyé des bourrins... Comment dire ? Quand il m'a présenté le "chef"...intuition féminine ? J'ai tout de suite flairé un petit quelque chose qui a mis mes sens en éveil. J'ai préssenti que la semaine allait être hard. Qu'il faudrait les surveiller comme du lait sur le feu. Ce que j'ai fait de loin, vu les nuages de poussière qui sortaient de la maison... Dès le premier jour j'ai commencé à frémir quand je les ai vus arriver dans un petit utilitaire, genre kangoo... Comment les gravats pourront ils tenir la dedans ? Ma petite voix intérieure m'a soufflé "arrête de te poser des questions, on verra bien". Mieux, après leur avoir offert le premier petit café de la journée, le chef vient me demander :
- vous z'auriez pas un marteau de couvreur... et un marteau, tout court pour mon fils ?
Houlà... on part de loin là ! ...
Des gars du bâtiment sans outils. Je demande... pour quoi faire ?
- Ben pour taper dans les plafonds...
Logique ! Suis je bête. Je fais mon intelligente et leur souffle l'idée d'utiliser plutôt l'outil adéquat, familièrement appelé "une pioche"...
- Ben... on n'a pas pensé...
Désolée... Je n'ai pas ! Du coup avant même d'avoir commencé, les voilà partis acheter des marteaux à la superette la plus proche... à 10 km ! . Surtout ne pas regarder l'heure et penser qu'on n'est pas rendus, Lulu... Finalement ils reviendront l'après midi avec les marteaux, une pioche, une pelle et... un camion !
Bravo les champions, bon début !
Et quand à la fin de la journée, ils viennent me dire au revoir, je vais voir avec eux l'état d'avancement. Et comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, il n'est pas possible de fermer la porte pour la nuit ! Je leur demande de déblayer les gravats devant les deux portes d'entrée (rue et jardin) qui sont face à face..
OK disent ils... J'aurais dû me méfier ...
Quel mot n'ont ils pas compris dans cette phrase ? Voilà ce qui m'attend quand je viens fermer. Ils ont juste vaguement dégagé devant chaque porte. Même pas fait un petit couloir où marcher...
Amer constat : il ne faudra pas trop leur en demander aux bourrins...
La preuve ! Côté jardin, j'ai oublié de retirer le tapis de bienvenue... OK. C'est de ma faute ...
L'autre surprise c'est les fenêtres qu'ils n'ont pas eu l'idée de fermer ! Super ! Je vais devoir tout enjamber et bien sûr le terrain ressemblant à un tremblement de terre, je me suis vautrée lamentablement. Je fulmine ...
Ils ne nettoient pas tout de suite, ils préfèrent tout descendre, on verra après ! Qu'ils disent ...
C'est quoi cette manie de stocker les gravats devant les fenêtres ?
Enfin ! le deuxième jour, ils commencent à comprendre ... Hourra !
On notera quand même que c'est là aussi, devant la fenêtre ... Indécrottables bourrins ...
Heureusement qu'il est prévu de changer toutes les huisseries ...
Ils ont, comme qui dirait, oublié de me dire qu'ils ont cassé un carreau ... Je les hais ...
Ils devaient avoir fini de déblayer les gravats hier. Devinez quoi ? C'est pas le cas ...
Normal, le chef a passé deux jours à téléphoner, fumer et conduire le camion à la déchèterie ...
Et pendant ce temps là, ils faisaient quoi les autres ? Rien !
Ou plutôt si... la sieste dans les gravats ! Véridique ...
Des bourrins, vous dis je ...
Ça va avec le reste ...
Un peu de douceur dans ce monde de bourrins : ma seule et unique agapanthe est là !
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Demain matin les bourrins reviennent mais cette fois c'est le retour de mon artisan préféré ...
Et là... ça va bouillir. Il est en tri-phasé le gars ...
Pas comme eux qui ont en moyenne 2 de tension ...
La semaine sera longue ...
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@ bientôt ...